Pendant des mois j’ai tenté en vain de pondre une critique au sujet des différents forums et groupes de photographes surpeuplés d’autosuffisants sur les réseaux sociaux sans jamais trouver la verve nécessaire. Pendant ces mois, j’y ai vu défilé un flu incessant d’images et de critiques rigoureusement identiques jusqu’à en être dégouté.
Le photographe Aurélien PIERRE a récemment publié un article assez proche de ce que j’aurais aimé être capable d’exprimer sur le sujet.
Il nous rappelle à quel point un instrument ne peut se limiter à une rigueur technique sans chercher à se construire un oeil en se cultivant auprès de ceux qui peuplent les livres et les galleries d’art. L’émotion ne devrait pas uniquement naître de la maitrise d’un outil.
Fuyez vos modèles dénudés, vos chatons poilus et votre bokeh gluant, arrêtez d’être fiers des vos belles images de beaux sujets designés par d’autres et faites nous sortir de cette fadeur qui pèse sur la nouvelle photographie.